Confédération paysanne et les animaux non-humains
La Confédération paysanne est un syndicat agricole français. Elle a été fondé en 1987. Elle est pour une agriculture paysanne, qui soit respectueuse de l'humain et de l'environnement.
La Confédération paysanne est clairement pour l'élevage. Cependant elle est contre l'élevage industriel. Le sujet du bien-être des animaux non-humains n'est pas absent et il est convenu que c'est à traiter. Les intérêts humains sont clairement privilégiés, mais les animaux non-humains ne sont pas non plus réduits à de simples machines. De par le secteur de l'organisation, cela n'est pas étonnant qu'elle soit pour l'élevage, et son positionnement paysan va en faveur d'une prise en compte du bien-être des animaux non-humains en particulier en constraste de l'approche industrielle. Son positionnement est donc le welfarisme.
Positions en lien avec les animaux non-humains
Positions sur des types particuliers
Bovins lait
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Nos propositions pour la durabilité du métier d'éleveur laitier
Bovins viande
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Un rééquilibrage des aides pour sauver la filière
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Ovins lait
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Préserver la production
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Favoriser l'installation
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Maintenir le nombre de producteurs
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Maîtriser la production
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Soutenir la production locale pour produire plus
Ovins viande
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Gardons nos moutons et installons nos moutonniers !
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Une régulation forte de la population de loups en situation de prédation
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Porc
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Réorienter la production au plus près de la consommation française : davantage d'animaux abattus en France
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Il n'y a que comme ça que le secteur de l'abattage-découpe aura un avenir serein
Prédateurs
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prévention des attaques et à la protection des troupeaux, aux constats, au retrait physique des prédateurs
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Les éleveurs contraints d'éliminer des prédateurs […] n'ont pas à être poursuivis.
Abattage de proximité
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L'abattage de proximité, des outils au service de tous
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Les éleveurs des zones touchées par ces fermetures se retrouvent donc dans l'impossibilité de faire abattre leurs animaux ou de garantir des conditions de transport acceptables.
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La réappropriation des abattoirs par les éleveurs leur permet d'accompagner leurs animaux et de garantir qu'ils soient traités dignement.
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La Confédération paysanne défend le maintien des abattoirs de proximité
Actualités
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"Paroles paysannes sur les relations Humain-Animal"
(21 janvier 2019)
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Face aux agitations médiatiques, notamment de la part d'associations prônant l'abolition de l'élevage comme L214, la Confédération paysanne souhaite que le débat prenne pleinement en compte l'apport de l'élevage paysan.
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En l'honneur des bergères et bergers qui sauvegardent le pastoralisme
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En l'honneur des éleveuses et éleveurs qui nous nourrissent
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La Confédération paysanne défend haut et fort l'élevage paysan
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Quoi de mieux comme plaidoyer pour l'élevage qu'un recueil de paroles de celles et ceux qui font et vivent la nature au quotidien !
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Il n'est ici en aucun cas question de se dédouaner des responsabilités qui sont les nôtres vis-à-vis de la bientraitance animale […]. Cependant, nous n'avons pas à nous justifier ou nous excuser de vivre de notre métier. Nous ne rentrerons pas dans ce jeu malsain que les mouvements animalistes souhaitent instaurer pour imposer leur idéologie exclusive à l'ensemble de la population. Nous devons nous réapproprier ce sujet de la relation des sociétés humaines avec les animaux. Nous sommes trop souvent dépossédés sur ce point. On le voit sur les questions de prédation, d'abattage…
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Nous nous inscrivons dans les cycles du vivant.
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La vision binaire vie/mort, végétal/animal, humain/nature ne peut pas appréhender pleinement le rôle de l'élevage paysan. Ce lien sensible dans l'élevage paysan permet de porter une considération globale au monde vivant.
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La protection animale passe aussi par une prise en compte des besoins fondamentaux des animaux et du respect de leurs spécificités.
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Les contraintes économiques sont pourtant réelles et ne peuvent être éludées dans ce débat. La course à la rentabilité, l'exposition aux aléas des marchés et l'insécurité de revenu sont des freins à la prise en compte du bien-être paysan et de fait des conditions de vie des animaux.
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Longue vie à l'élevage paysan.
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Myriam Gassiloud,
éleveuse de poules pondeuses en côte d'or
(page 20 et 21)
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Le véganisme, une philosophie facile et fragile !
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C'est le plaisir de la présence des poules qui m'a poussée à choisir leur élevage. Je n'ai pas choisi ce métier en me frottant les mains à l'idée de leur mort, bien qu'on veuille m'accuser d'être une meurtrière.
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On a déjà dit en long, en large et en travers que le problème de la philosophie végane, c'est son radicalisme. On arrive à des incohérences incroyables : des défenseurs des animaux qui font des menaces de mort à des éleveurs !
Néanmoins il ne parait pas invraisemblable que des personnes contre l'esclavagisme humain aient menacé de mort des esclavagistes d'humains. -
Un lobbying indécent en mélangeant des images de Shoah pour tenter de faire vibrer les violons de l'émotion sur l'abattage et que les gens ne réfléchissent plus aux conséquences d'un monde sans animaux d'élevage, trop émus ! Submergés par l'émotion, construite par des rapprochements douteux.
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Une culture qui souhaite se défaire des animaux domestiques est une culture qui rompt avec les fondements mêmes de notre humanité. Au fond, pourquoi pas ? Les questionnements de fond sont à priori intéressants.
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Penser le bien-être animal dissocié du bien-être de l'éleveur, c'est une vision « désincarnée » de la vie
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Je me demande souvent s'il n'y a pas une sorte d'angélisme dans le véganisme, la volonté d'une désincarnation, de privation, d'une sorte d'absolu idéal, de quelqu'un qui ne ferait aucun mal, jamais, à personne, ni aux humains, ni aux animaux, ni aux plantes, n'aurait pas de colère, ne sentirait que des émotions nobles d'amour. Et dans une course à « je suis quelqu'un de bien, un vrai petit ange… », l'aveu d'une impuissance à continuer à s'occuper de la complexité humaine. Il y a encore malheureusement tant à faire sur le plan de la question de l'exploitation.
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L214, notre mort et celle de nos bêtes
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- "Etiquetage de l'origine du miel : apiculteurs, paysan-nes et ONG lancent une pétition pour mettre fin à l'opacité" (11 juin 2019, Paris)