Terra Nova et les animaux non-humains
Terra Nova est une association française qui se définit comme laboratoire d'idées. Elle a été fondée en février 2008. À Toulouse, une librairie porte ce nom ou l'a porté, mais ce n'est pas le sujet du présent article.
Actualités
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Le 23 novembre 2017,
Tera Nova publie un rapport intitulé
"La viande au menu de la transition alimentaire : enjeux et opportunités d'une alimentation moins carnée"
(disponible en PDF).
Il a été écrit par Thierry Pech, Antoine Hardy, Dalibor Frioux, Matthieu Vincent.
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Dans la synthèse
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Notre objet n'est pas de condamner en soi la consommation de viande.
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Ce nouvel équilibre commande une réduction quantitative et une amélioration qualitative de la viande que nous consommons.
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Proposition 1 : Évoluer vers la généralisation de l'option « repas alternatif végétarien » et l'imposition d'un jour végétarien par semaine dans la restauration scolaire des collèges et lycées
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Proposition 4 : Pousser les organismes publics de recommandations alimentaires à promouvoir davantage les protéines végétales, à proposer plus systématiquement des solutions pratiques et à réviser les grammages recommandés en matière de viande
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Proposition 5 : Mettre en cohérence le Programme national nutrition santé (PNNS) et le Plan national santé environnement (PNSE)
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Proposition 7 : Mieux valoriser les végétaux grâce aux Signes officiels de la qualité et de l'origine (SIQO)
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Proposition 10 : Réfléchir à un « contrat de transition » à destination des éleveurs qui désirent soit se reconvertir dans une autre activité, soit faire évoluer rapidement leur exploitation vers un modèle plus cohérent avec la transition alimentaire souhaitée
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Proposition 11 : Développer un réseau d'investisseurs sur le temps long dans les secteurs de la FoodTech travaillant sur l'alimentation à partir de protéines végétales
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Dans l'introduction
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Pour ne rien arranger, les révélations sur le traitement des animaux dans certains abattoirs ont soulevé une large émotion ces dernières années.
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Notre objet n'est pas ici de condamner la consommation de viande au profit d'une révolution alimentaire de type végétalien ou vegan. S'il correspond à des positions individuelles respectables, un tel objectif nous semble trop éloigné des préférences collectives et du pluralisme alimentaire actuel pour être placé au cœur de nos politiques publiques. Par ailleurs, la viande, en particulier la viande de qualité, reste une source de plaisir gustatif que rien ne nous autorise à montrer du doigt.
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revenir à l'équilibre qui prévalait dans notre pays dans la première moitié du XX e siècle en divisant par deux notre consommation de chair animale et en augmentant notre consommation de protéines végétales
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Dans la synthèse