Léa Falco et les animaux non-humains
Léa Falco est une femme blanche née à la toute fin du 20ème siècle. Elle est ou a été militante écologiste et au moins jusqu'en 2023 compris d'une manière fort gentillette (autant par le mode d'action éducationiste que par l'analyse social/politique).
Son approche écologiste l'amène à prôner la réduction de la consommation de produits zoonimaux et notamment ceux les plus impactant écologiquement. En revanche, du moins au moins jusqu'en 2023, le sort des animaux non-humains sous le joug humain ne semble guère l'intéresser. On peut juste noter un très mou et rare bien-êtrisme.
Actualités
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 10 septembre 2021, elle exhorte notamment à
arrêtez de manger de la viande
. Mais il ne faut pas s'y tromper : c'est dans le cadre d'un discours écologique. D'ailleurs, le message précédent appelait lui às'inscrire à la primaire des écolos
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 9 décembre 2022, elle affirme
En France, nous vivons (et provoquons) surtout une “déforestation importée”, associée à notre consommation, par exemple parce que nous mangeons du bœuf nourri avec du soja brésilien ayant causé un changement d'usage des terres.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 10 décembre 2022, elle y publie entre autres ce qui suit :
Contrairement à une idée reçue très répandue, le transport, ici en rose, est très marginal dans l'empreinte carbone d'un aliment. Mieux vaut donc, sur le seul plan climatique, consommer un légume plus lointain qu'une viande locale.
Comme on le constate, le bilan carbone de certains aliments est très alourdi : le bœuf par les conséquences de la déforestation pour l'élevage ou pour cultiver de l'alimentation animale ou le chocolat par la conversion de savanes dans certains pays Africains pour les plantations.
Enfin, le plus important : les viandes, en particulier rouge, se révèlent très carbonées. Un kilo de bœuf émet ainsi presque 100 fois plus qu'un kilo de pois…
D'autant plus qu'il ne s'agit encore une fois que d'indicateurs climatiques, pas de bien-être animal. Si on souhaite de la viande élevée dans de meilleurs conditions, celle-ci n'est pas donc pas substituable à notre consommation actuelle.
Aujourd'hui, l'alimentation représente 20% de l'empreinte carbone d'un français, soit 2 tonnes, dont 1 spécifiquement pour la viande. Sans devenir complètement végétarien [quelle horreur ou difficulté ce serait !], cela veut au moins dire qu'il nous faudra collectivement largement réduire notre consommation de viande.
Ce qui n'est pas simple, en partie parce que nous sommes peu éduqués à la cuisine végétarienne. Cuisiner des repas sans viande ni poisson, peut-être un bon défi pour insérer un peu de créativité culinaire dans votre week-end ?
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 20 décembre 2022, elle écrit
Nous l'avons déjà vu dans un précédent post du Graphendrier, mais l'action [écologique et individuelle] la plus efficace, de loin, est le passage à un régime végétarien, bien plus que l'alimentation locale.
Elle enchaine avecEt s'il est difficile de se passer de viande, alors pourquoi ne pas les substituer ? En moyenne, le poulet est 5 fois moins émissif que le bœuf, contre 3 fois moins pour le porc.
Ces 2 courts messages montrent bien que le végétarisme n'est pour elle qu'un levier écologique. Ça se voit particulièrement avec le fait qu'elle est prête à exploiter et sacrifier ou faire exploiter et sacrifier plus d'animaux non-humains si cela est écologiquement meilleur.