Nathalie Arthaud et les animaux non-humains

Nathalie Arthaud est une femme blanche née en France en 1970. Professionnellement, elle est ou a été enseignante. Politiquement elle ou a été porte parole du parti Lutte Ouvrière, succédant à Arlette Laguiller. En conséquence, elle est trotskiste. Elle est donc pro-Lénine et anti-Staline, mais le trotskisme ne s'y résume pas.

En ce qui concerne les animaux non-humains, sa ligne est plutôt très classique au sein de son époque : elle est pour supprimer les conditions scandaleuses d'élevage ou d'abattage et l'interdiction de la chasse à courre, loisir cruel de riches oisifs en mal de distraction , mais n'est pas contre l'exploitation et la mise à mort des animaux non-humains, ce qui en fait donc une partisane de l'exploitation. Étant espèciste, il n'y a pas lieu de s'étonner qu'elle se soit explicitement prononcée pour la zooexpérimentation : bien que n'étant pas spécialiste en ce qui concerne l'expérimentation animale, je crois que malgré le développement de méthodes substitutives, l'utilisation des animaux à des fins scientifiques reste à l'heure actuelle incontournable . En revanche, elle se distingue par la cible qu'elle veut abattre et en fait remplacer pour entre autres les intérêts des animaux non-humains, mais celle-ci était fort aisée à déduire de son positionnement politique de prédilection : le choix militant que j'ai fait est de combattre ce mode de fonctionnement capitaliste capable d'engendrer tant de monstruosités. C'est le sens de mon engagement politique fondamental. Je suis convaincue que c'est en se mobilisant pour contrôler et changer ce système-là que l'on pourra faire reculer toutes les souffrances, y compris animales.

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