Végano-végétalisme

Le végano-végétalisme est la manière végane de pratiquer le végétalisme. Contrairement au végétalisme, le végano-végétalisme ne porte pas que sur les aliments. En effet, est aussi pris en compte toutes les étapes avant l'accès aux aliments "finaux" : la production des aliments "primaires", le transport de ceux-ci s'il y a, la ou les éventuelles transformations, filtrage, emballage, etc. Dans le cadre du végétalisme non-végan, on s'en fiche, alors que ce n'est pas le cas dans le végano-végétalisme. En effet, dans ce dernier, il faut, autant que faire ce peut, éviter les aliments finaux, ayant été fait avec de l'exploitation animale, et donc chercher à le savoir pour pouvoir décider ou éviter dans le doute. Le végano-végétalisme limite donc la gamme du possible, à part évidemment s'il n'y a que des options véganes, et est donc sous ce prisme un sous-ensemble du végétalisme.

L'idéal du végano-végétalisme, sous-ensemble du végano-végétalisme, puisqu'il borne strictement et non pragmatiquement, peut lui être nommé stricto-végano-végétalisme, avec la différence qui est qu'il n'y a plus la clause du autant que faire ce peut. Si on borne le véganisme aux animaux non-humains, ce qui ne va pas de soi pour tout le monde, car les humains sont des animaux dans la théorie de l'évolution (formulée par Charles Darwin), alors, pour ne laisser aucun doute aux destinataires du message, il peut sembler préférable de plutôt parler de zoovégano-végétalisme, qui explicite que c'est la pratique zoovégane du végétalisme et que cela exclut donc nécessairement l'humain de la problématique de l'exploitation.

Le mot "végano-végétalisme" est nom commun masculin. Quelque chose, d'animé ou d'inanimé, rapportable au végano-végétalisme peut être désignée : végano-végétaliste (épicène), végano-végétalien (masuculin) ou végano-végétalienne (féminin). Les termes qui précèdent peuvent être utilisés autant comme noms que comme adjectifs.