Zoovéganienne

Une chose ou une personne peut légitimement être qualifiée de zoovéganienne si elle est réellement rapportable au zoovéganisme. Par mauvaise compréhension de ce qu'est le zoovéganisme ou ce qu'il implique, certaines choses et personnes sont erronément désignées comme zoovéganiennes, alors qu'elles sont pourtant non-zoovéganiennes. Au cas où ce soit nécessaire, clarifions les choses : est zoovéganienne à la fois toute personne relevant du genre féminin et qui tâche d'exclure autant que faire se peut l'exploitation des animaux non-humains sous toutes ses formes dans tous les aspects de la vie et toute chose relevant du genre féminin qui peut s'inscrire dans le mode de vie qui vient d'être succinctement décrit ou qui est rapportable au zoovéganisme (par exemple en pouvant y faire penser).

Il peut y avoir 2 usages antagonistes du terme "zoovéganienne". En effet, ça peut être un nom ou un adjectif. Comme on l'aura remarqué, c'est un mot singulier. Sa forme plurielle a tout simplement un "s" en plus à la fin : "zoovéganiennes". Il existe un équivalent épicène, à savoir "zoovéganiste", et aussi un équivalent masculin, qui est "zoovéganien".

Exemples

• Cette bouffe est composée que de végétaux et ils ont été obtenus sans exploitation zoonimale, du coup elle est zoovéganienne et c'est bien cool. Néanmoins l'ingrédient principal, la lentille, provient d'une ferme qui n'a pas le label syndical "autogéré", alors qu'on peut trouver le même ou un équivalent l'ayant, ce qui fait que ce n'est malheureusement pas de la lentille zoovéganienne, car toutes les exploitations l'obtiennent sans problème si elles respectent les critères et que c'est un avantage pour être accepté partout et avoir des subventions de la caisse d'investissement.
• Autant qu'elle le peut, elle exclut de sa vie l'exploitation des animaux non-humains, partout et tout le temps et sur tout (alimentation, fringues, divertissement, compagnie, etc.). C'est aussi une patronne, du coup elle a un pouvoir arbitraire sur ses salarié·e·s, dans une certaine mesure seulement grâce au code du travail et aux syndicalistes, et cela lui permet de profiter indument du fruit d'une partie du travail des autres et de décider autoritairement le futur de l'entreprise, alors qu'elle a le pouvoir d'en faire une coopérative. Du coup, elle n'est clairement pas véganienne, mais elle est toutefois zoovéganienne.
• Après s'être figurée le terrible sort des vaches laitières, et ayant enchainée avec plus généralement l'exploitation en tant que telle des animaux non-humains, cette féministe est devenue zoovéganienne.