Gurren Meta / Gurren Vegan et les animaux non-humains
Gurren Meta est un pseudonyme d'un homme blanc.
Actualités
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Le 3 décembre 2019,
sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Facebook
qui est un monstre anti-confidentialité
et pro-consommation à gogo,
il publie un message.
À travers ce message, il officialise
qu'il a arrêté son militantisme zoonimal.
Il explique ce changement par son doute
sur la souhaitabilité de la généralisation
du véganisme.
Il ne lui parait donc plus raisonnable
d'inciter les gens à devenir
véganistes.
Il donne comme permier exemple la fabrication d'anti-venins
qui nécessiterait d'utiliser des animaux non-humains,
mais être contre ça et donc en refuser le fruit
conduirait selon lui à la mort
de 3 à 4 millions d'humains chaque année,
or il privilégie les vies humaines.
Il continue avec des orques résidentes du Sud
qui seraient en voie d'extinction
et qui se nourriraient exclusivement de saumons,
ce qui pose pour lui un dilemme,
mais il va plus loin en affirmant
ça illustre bien le mensonge permanent de l'anti-spécisme et ses promesses impossibles à tenir, parce qu'il ne résiste pas à l'examen de la réalité
, ce qui contribuerait à le pousser à penser qu'il ne faudrait pas se hâter d'inciter les gens au véganisme. Ce qu'il qualifie deces nuances
, il affirme maintenant les percevoir constamment et elles le mettent mal à l'aise vis-à-vis dele discours animaliste
(l'emphase a été rajoutée), qui manqueraitde rigueur et d'honnêteté intellectuelle
. Il continue en citant le cas de l'agriculture qu'il lui semble difficile de faire sans intrants zoonimaux, la santé qui demande complémentation et qui nécessiteraitun équilibre assez complexe
, ainsi que l'écologie (déjà abordé avec les orques). Il pointe ensuitel'acoquinage récurrent des animalistes [qu'il met donc tou·te·s dans le même sac] avec des personnes ou des idéologies qui me repoussent
, mentionnant Brigitte Bardot, les émissions chez Cyril Hanouna (penserait t'il à la très engagée et virulente Solveig Halloin ? probablement puisqu'il s'en prend plus loin à Boucherie Abolition), les publicités de PETA, mais aussi la comparaison denotre besoin historiquement vital de consommer des animaux [on imagine pour la vitamine B12] au racisme ou au féminisme
qui lui semble insultant vis-à-vis des gens qui portent la lutte contre ces oppressions, puis il y a rajoute à la comparaison à l'esclavage humain. Pour lui, cela représente une fuite en avantpour obtenir de la visibilité
, ce qui n'est toutefois pour le moins pas une raison d'abandonner les opprimé·e·s / les animaux non-humains, ce dont il se défend toutefois via des commentaires en clarifiant bien qu'il se détache de la militance mais pas forcément pour autant de pratiques d'abstinence. Il enchaine en explicitant nettement ce qui n'était alors pas certain : il n'est pas anti-spéciste et il faut comprendre qu'il ne l'aurait jamais été. Il explique cela par le fait que la consommation zoonimale a été historiquement nécessaire et l'est encore en partie aujourd'hui (on pourrait se dire qu'il énonce ça de par le fait que des humains n'ont pas matériellement les moyens de devenir végans dans les conditions lesquelles elles sont plongées, mais il faut se rappeler son évocation de l'anti-venin, donc on peut en déduire que ça va au-delà d'une nécessité basale de survie par absence de moyens de simplement se préserver hors atteintes exceptionnelles au corps), mais aussi par le RWAS (abréviation qui en français désigne la volonté de réduire la souffrance des animaux sauvages) qui lui être uneabsurdité
etun manque total d'humilité
(mais bien des zoonimalistes, même se revendiquant de l'anti-espècisme, ne se revendiquent pas du grand projet de la grande transformation pour réaliser un monde végan au-delà de l'humanité, mais il faut noter que sa critique du plastronnage de la Vérité est plus général que le cas particulièrement aiguë du RWAS).