GIEC et les animaux non-humains

Le GIEC est une abréviation pour groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. En anglais, c'est IIPC, pour Intergovernmental Panel on Climate Change. Il a été créé en 1988, non pour faire de la recherche mais de la méta-analyse. Il est massivement reconnu pour ses travaux.

De par son objectif, il ne porte aucun intérêt en soi pour l'animalisme. Toutefois son travail n'est pas juste fait pour la beauté de la chose. En effet, c'est pensé pour le bien de l'humanité. Du coup, il y a un intérêt pour les humains. En revanche, il n'y en a point pour les animaux non-humains, ou alors elles sont vraisemblablement vouées à rester minoritaires, à part peut-être si l'anti-spécisme devenait un courant de pensée largement reconnu comme valide (comme le sexisme et le racisme). Mais les recommandations anthropocentrées peuvent, malgré que ça n'en soit pas le but, indirectement être profitable aux animaux non-humains. Les processus de production et les modes de vie impliquant les animaux non-humains peuvent en effet avoir des impacts significatifs sur le climat, comme l'alimentation, et peuvent donc faire l'objet de recommandation de changement ou au moins d'indication que ce serait une piste pour amoindrir le changement climatique d'origine anthropique.

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