Florence Dellerie et les animaux non-humains

Florence Dellerie est une femme. Elle est autrice et illustratrice scientifique. Elle prône le véganisme par éthique et s'attache à le faire d'une manière scientifique. Au-delà de l'animalisme, elle se dit "militante égalitariste", mais ce serait à préciser via une ou plusieurs idéologies au-delà de son féminisme (comme par exemple le socialisme, le communisme, ou l'anarchisme à ne pas confondre avec le chaos / l'anomie) et pourquoi pas même une ou des pratiques concrètes (comme le syndicalisme de classe, par exemple le syndicalisme révolutionnaire, remarquons d'ailleurs à ce propos qu'elle s'est exprimée pour le droit à faire grève et à manifester).

Influences

Dans un article de 2019 de la revue L'Amorce, on peut apprendre des choses sur ce qui l'aurait influencé sur l'animalisme selon sa propre auto-analyse. Elle aurait commencé par lire Gary Francione, notamment son "Introduction aux droits des animaux". Puis elle se serait tournée vers une vision plus utilitariste de l'éthique. Ensuite son approche aurait de nouveau évolué par l'influence du scepticisme scientifique et de la pensée critique.

De plus, dans le même article, elle indique qu'un événement aurait causé ou contribué significativement à causer un tournant dans sa démarche militante. Il s'agit de ma rencontre avec Marc Pion, ancien éleveur laitier, avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger au micro de NONBI-Radio lors du Contre-Sommet de l'Élevage organisé par l'association Earth Resistance. C'était en 2018. À cette occasion, elle aurait réalisé qu'il serait peu pertinent, voire nuisible, de créer ou d'entretenir des polarisations – voire des fossés – entre les militant·e·s animalistes et les personnes impliquées dans l'exploitation des autres animaux . Cela l'aurait conduite à conclure qu'il faudrait, via la compréhension et la création de ponts plutôt que de barrières, être moins violent (et comment pourrait-on être contre un tel idéal ? qui est en revanche bien fait pour se restreindre à mettre la violence des autres sous leurs nez et se fourvoyer parfois sur un excès de puissance attribuée au discours bienveillant et rationaliste, alors que l'intérêt de la situation et le calme psychologique, mais aussi matériel dans certains cas, de ne pas se remettre en cause ou très peu peuvent être de puissantes forces au statut quo ou parfois même à la réaction, qu'on peut donc être amené à trouver des fois plus pertinent d'attaquer violemment, pour contrer une ou plusieurs violences, sous certaines conditions et selon les cas, mais alors de préférence en réfléchissant avec volonté de mise en oeuvre concrète à du changement structurel pour en éliminer la nécessité ou l'amoindrir autant que possible dans le cadre général systémique et donc aussi en prenant en compte les éventuels liens avec d'autres problématiques avec en conséquence éventuelle modulation pour arriver au mix qui nous parait le plus adéquat).

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