Animalisme

L'animalisme est un courant de pensée en faveur des intérêts des animaux, ou du moins d'au moins certains d'entre eux, et plutôt pour ce qui est perçu comme étant des intérêts pour eux. Une chose, au sens générique, qui s'inscrit dans ce courant est qualifiable d'"animaliste".

Il existe des sous-courants, de la même manière qu'il en existe plusieurs pour le féminisme, l'anti-racisme, l'écologie, le librisme, le capitalisme, le marxisme, l'anarchisme, le syndicalisme, etc. Parmi les sous-courants animalistes théoriques, on peut notamment mentionner le welfarisme et l'abolitionisme (qui peuvent s'entremêler à travers le néo-welfarisme pris sous un certain point de vue), ainsi que le spécisme et son contraire. On peut donc considérer qu'il y a des animalismes, bien qu'ils aient tous une base commune minimale. Parmi les sous-courants animalistes pratiques, on peut entre autres citer le flexitarisme, le pesco-végétarisme, le végétarisme, le végétalisme et le véganisme.

Les personnes de ce courant de pensée sont des animalistes. De par le sujet, elles ont souvent un mode de vie plus attentif aux animaux, du moins au moins ceux non-humains, que la majorité des autres personnes de leurs époques, ou plutôt c'est le cas pour celles qui pensent que la ou les sociétés dont elles font parti ne vont pas assez loin dans le respect des animaux. Elles sont par exemple souvent au moins flexitariennes, quand elles ne sont pas végétariennes, végétaliennes ou véganes.

Il n'est pas nécessairement concensuel de définir où commence l'animalisme et où il s'arrête. Par exemple, il est parfois considéré que l'humain entre dedans et parfois pas, d'où pour ce dernier cas le terme de zoonimalisme (qui fait nettement l'exclusion). Pour ce qui est des animaux non-humains, ils sont parfois tous inclus, mais il peut aussi y avoir un filtre en fonction d'un ou plusieurs attributs (intelligence, puissance, longévité, étendu, etc.) et de la ou les manières de le ou les évaluer.