Fatima Ouassak et les animaux non-humains
Fatima Ouassak est une femme d'origine marocaine née en 1976. Vis-à-vis des humains, elle est féministe et anti-raciste. De plus, elle se veut engagée en faveur de l'écologie. Elle s'est fait connaitre par sa défense d'un front de mère.
Elle s'est battue avec d'autres pour obtenir qu'il y ait à la cantine une option végétarienne, c'est-à-dire l'exclusion animalement arbitraire de la chair d'êtres sentients mais pas du liquide pour bébés et des oeufs (qui impliquent notamment l'exploitation du processus reproductif de femelles). Sa lutte en ce sens semble, de par ce qui est mis en avant médiatiquement, avoir été motivée au moins avant tout non pour les animaux non-humains mais par écologisme, ce qui serait tout à fait logique.
Actualités
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Le 29 juillet 2019, est publiée
une entrevue écrite de Fatima Ouassak
par BALLAST.
Son titre est une citation mise en exergue :
Banlieues et gilets jaunes partagent des questions de vie ou de mort
. On peut y lire[Question :] Votre végétarisme a donc des liens avec l'écologie anticapitaliste. [Début de la réponse :] Bien sûr.
C'est suivi par des considérations sur la viande et le bon traitement des zooexploité·e·s. Pour elle, le problème ne semble donc pas être l'exploitation en tant que telle des animaux non-humains (ou zoonimaux), mais seulement la manière de les exploiter et tuer, voire en restreignant ça à seulement certains produits issus des animaus non-humains. -
Le 24 mars 2020, est publiée
une entrevue écrite de Fatima Ouassak
par agir pour la culture.
Ses propos ont été recueillis
par Aurélien Berthier.
Enfin, pour ce qui est du titre de l'article,
c'est une citation mise en exergue :
Tout est fait pour que les classes populaires ne se saisissent pas de l'écologie
.Ainsi, lorsque nous avons commencé à nous saisir d'un problème très précis — le fait qu'on impose la viande dans les assiettes des enfants dans la plupart des cantines scolaires en France —
Il s'agissait d'une alternative végétarienne : le choix entre un plat de viande et un plat sans viande.
ce qui rejoint des enjeux de justice sociale et évidemment des enjeux environnementaux quand on sait l'impact des élevages de masse dans la crise climatique.
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Le 20 octobre 2020, est publiée
la première partie d'une entrevue écrite de Fatima Ouassak
par Frustration Magazine :
La classe politique française, surtout à gauche, se lève le matin pour empêcher la classe populaire de s'organiser politiquement
. Elle y parle entre autres de son combat pour une alternative alimentaire où il y aurait toujours potentiellement du liquide de bébés arrachés à leurs mères et des oeufs (qui tous les 2 impliquent notamment l'exploitation du processus reproductif de femelles). -
Le 20 novembre 2021, est publié
"À Caen, Fatima Ouassak, fondatrice de la Maison de l'écologie populaire, relate son parcours"
par Marie-Eve Nadaud
pour Ouest-France.
On peut y lire ce qui suit :
Au bout de cinq ans, nous obtenons cette alternative végétarienne dans toutes les écoles de Bagnolet
, se réjouit Fatima Ouassak. - Le 11 mai 2023, au centre social autogéré Le Dar à Marseille, aurait eu lieu, ou était prévu qu'il y ait ?, rencontre et échange de Fatima Ouassak avec Tiphaine Lagarde de 269 Libération Animale dans le cadre d'un cycle de conversations intitulé "construire un antispécisme politique".
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Victor Duran-Le Peuch,
à travers son podcast web
"Comme un poisson dans l'eau",
a publié une série d'entretiens
ou un entretien en plusieurs parties
de Fatima Ouassak :
- L'islamophobie, obstacle à la libération animale (19 septembre 2023)
- L'antispécisme, une lutte de Blanc·he·s ? (3 octobre 2023)
- Antispécisme depuis les quartiers populaires (20 octobre 2023)
- Le 8-9 juin 2024, les partis d'origine d'extrême-droite (Rassemblement National et Reconquête) ont fait presque 40% des exprimé·e·s aux européennes en France, puis le président de la république bourgeoise Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l'assemblée nationale. Suite à ça, le 24 juin 2024, est publiée la tribune "Antispécistes contre l'extrême droite" chez blast. Fatima Ouassak en est signataire. Est-elle maintenant anti-spéciste (et donc véganiste) ou c'est du confusionnisme entre animalisme et anti-spécisme ?