Myriam Bregman et les animaux non-humains

Myriam Bregman est une femme blanche argentine. Politiquement, en ce qui concerne les humains, elle est ou a été socialiste et féministe. Son engagement concret se concrétise ou s'est conscrétisé avec le parti d'obédience trotskyste Partido de los Trabajadores Socialistas. Elle a été elue dans le système politicien.

À priori, elle n'a aucune considération pour les animaux non-humains (ou zoonimaux). Le fait de les exploiter et les tuer pour manger du cadavre ne semble pas la déranger, en fait il apparait même qu'elle trouve souhaitable de manger du cadavre qui évidemment ne tombe pas du ciel. Il est du coup dans le même genre vraisemblable qu'elle n'ait pas de problème avec l'exploitation des organes reproductifs et processus reproductifs des zoofemelles malgré qu'elle se dise féministe. Probablement fait-elle une exception moralement absurde vis-à-vis des espèces zoonimales auxquels ont été affectés un rôle de compagnie pour l'humain. Commme bien des gens non-véganistes à travers le monde, à fortiori chez les anthropo-progressistes, il n'est à priori pas non plus exclu que Myriam Bregman soit contre la corrida au motif que ce serait inutilement cruel !

Actualités

• Le 11 aout 2023, est publié l'article "Un mensaje contundente contra el ajuste y el FMI" par Jacobin Revista. Ça a été traduit en français par Révolution Permanente.
• Le 13 aout 2023, est publié l'article "Primaires en Argentine : « Nous avons besoin d'une gauche révolutionnaire qui soit une alternative »" par Révolution Permanente. On peut y lire sa non-considération manifeste pour les animaux non-humains (ou zoonimaux) : si la dette macriste était acceptée, elle […] ne permettrait pas de remettre de la viande sur la table des Argentins . Si le nombre de zoonimalicides regresse, c'est tant mieux. Le plaisir et la commodité des humains ne justifie en rien d'infliger la mort à des êtres ne voulant pas souffrir et mourir quand il est possible de faire autrement. Ça tombe bien : l'Argentine peut probablement avoir pour ses humains de la vitamine B12 et une alimentation végétale suffisamment variée. Mais même si ce n'était malheureusement pas le cas, il conviendrait de ne vouloir ravoir plus de cadavre que dans les quantités nutritionnellement nécessaires. Hors Myriam Bregman ne semble clairement pas être dans cette optique, mais imprégnée d'une idéologie de domination et de massacre pour satisfaire de la futilité au vue des sévices très graves pour les dominé·e·s que sont là les animaux non-humains. La bourgeoisie est bien moins vilaine envers le prolétariat.