Dépression
Dans le cadre de la psychologie et de la sociologie, on peut définir la dépression comme étant un état psychique stable qui conduit à une diminution de personne concernée et ça se matérialise notamment par une réduction significative de sa capacité à éprouver du plaisir et/ou de l'intérêt. La dépression ainsi définie est normalement réversible, mais, étant un état avec un bon degré de stabilité, en sortir peut être long et difficile.
Relevant de l'esprit et non du corps dans un sens étroitement biologique, cela ne peut concerner que les individus doués de sentience. Puisque ce n'est pas juste une sensation de mal-être, mais que c'est un état stable, la sentience est certes une condition nécessaire pour pouvoir en être victime, mais ce n'en est pas une condition suffisante.
Dépression chez les personnes végétariennes, végétaliennes et (zoo)véganes
Causes spécifiques
- une manière inappropriée de pratiquer le végétarisme ou le végétalisme, par exemple en négligeant l'indispensable complémentation en vitamine B12
- la compassion pratique envers les zoonimaux ou animaux qui n'est pas partagée, ce qui conduit à des désastres évitables pour eux
- l'impression (réelle ou fantasmée, notamment son niveau, autant potentiellement à la hause qu'à la baisse) d'une pression sociale contre ses pratiques relatives aux zoonimaux
Corrélation n'est pas causalité
- Le végétarisme et le végétalisme peuvent être adoptés pour une raison budgétaire. Les faibles revenus sont fort probablement susceptibles d'être propices à de la dépression, en fait surtout dans les sociétés fortement individualistes et où l'individualisme est aussi très présent chez les personnes en bas de l'échelle économique.
- La dépression peut avoir moult facteurs. Prendre les végétaristes, végétalistes et (zoo)véganistes dans un même bloc et les omnivoristes dans un autre dillue toutes les autres différences (situation économique, culture, âge, sexe, genre, pratiques corporelles, etc.). Cela peut s'avérer trompeur, à fortiori si les omnivoristes sont très hégémoniques. Il en est de même des comparaisons brutes entre des sociétés différentes (et, les sociétés évoluant dans le temps, cela concerne aussi des comparaisons au sein de ce qui peut être naïvement pensé comme la même société à des temporalités différentes).
- Par conséquent, mieux vaut faire preuve de prudence avant de prétendre avoir fait un lien causal (et pas juste une simple corrélation) entre végétarisme, végétalisme et/ou (zoo)véganisme et dépression, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. De plus, il faut bien distinguer ce qui est intrinsèque à ces modes de vie et ce qui relève du contexte social (mauvaise information sur comment bien les pratiquer, compassionalisme, pression sociale, répression du militantisme, etc.).