Le journal "Le Monde diplomatique" et les animaux non-humains
Le Monde diplomatique est un journal généraliste français. Il est politiquement à gauche, ce qui fait qu'il n'hésite par exemple pas à faire intervenir des communistes (comme Frédéric Lordon et Bernard Friot). Il a été fondé en mai 1954 par Hubert Beuve-Méry.
Actualités
Actualités en 2006
- L'article "Pour l'abolition de l'animal-esclave" de Gary L. Francione est publié dans la page 20 du numéro d'août 2006.
Actualités en 2007
Actualités du numéro de février 2007
Le numéro de février 2017 accorde une importance inhabituel à l'animalisme.
- Un article de Gary L. Francione est présent dans les pages 24 et 25 et est nommé "Humanité, animalité, quelles frontières ?".
- En page 24 et 25, il y a l'article "Le Projet grands singes" de Florence Burgat.
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Dans la page 24, il y a une partie
"Des livres…".
Celle-ci est une série de références
exclusivement sur l'animalisme.
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Le livre "La Libération animale"
de Peter Singer
est décrit ainsi :
cet ouvrage fondateur a jeté les bases théoriques du mouvement pour les droits des animaux
. Cela aurait fait bondir Gary Francione. De plus, on peut noter qu'il n'est pas présent dans la liste, cependant son article fait déjà mention de certains de ces travaux (dont le livre "Introduction to Animal Rights" qui est paru en 2000) et aucun de ces livres n'avait été traduit en français à l'époque. - Le livre "Humanité, animalité : quelles frontières ?" de Jean-Claude Nouët et Georges Chapouthier est cité et présenté comme montrant la mince frontière entre l'humanité et l'animalité, malgré que l'humain soit une espèce animale et qu'il y a donc de quoi s'étonner d'arriver à trouver une frontière (aussi mince soit elle) entre un ensemble et une de ses sous-ensembles.
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"Les Droits de l'animal aujourd'hui"
(qui est paru en 1997)
est évoqué comme une compilation de points de vue
sur les droits de l'animal
, Une emphase est faite sur Marguerite Yourcenar et Théodore Monod, tandis que les autres auteurs et autrices ne sont pas cité·e·s, ce qui peut partiellement se comprendre, puisqu'il y aurait une vingtaine de personnes autrices, sans pour autant expliquer pourquoi avoir mis en lumière ces 2 personnes. -
"Le Silence des bêtes. La philosophie à l'épreuve de l'animalité"
(par Elisabeth de Fontenay en 1998)
exposerait
un panorama très complet des différentes conceptions de l'animalité dans notre tradition philosophique et religieuse
. - Il y a également les sites web de différents groupes qui sont mentionnés. Dans l'ordre, il s'agit de : Great Ape Project, One Voice, la Ligue Française des Droits de l'Animal, le projet de survie des grands singes (GRASP) (de l'Organisation des Nations Unies, à travers le PNUE et l'UNESCO), Les Cahiers antispécistes, la Ligue Française Contre la Vivisection, la partie bien-être animal de la Commission Européenne (qui fait partie de la catégorie "Nourriture", ce qui en dit long sur la manière d'envisager la chose par cette institution de l'UE, et peut être considéré comme un symptôme de son adhésion au capitalisme qui privilégie la marchandise et le profit au détriment du vivant).
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Le livre "La Libération animale"
de Peter Singer
est décrit ainsi :
Actualités en 2018
Actualités du numéro de juillet 2018
Le numéro de juillet 2018 comporte un dossier en rapport avec les animaux.
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"L'animal, un citoyen comme les autres ?"
introduit le dossier en page 1 et 19.
Certaines personnes jugeront vraisemblablement le titre étrange,
puisque même les anti-spécistes
(ou presque tous et toutes ?)
ne sont pas pour que les animaux non-humains soient
des citoyens comme les autres.
En effet, il existe une grande variété d'animaux non-humains
avec des différences significatives
entre elles et par rapport à l'humain,
il y a donc de quoi penser qu'il est inadapté
que "l'animal" (en réalité les animaux non-humains)
soit "un citoyen comme les autres".
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L'article pose la question suivante :
quelle est la part animale de l'homme ?
On peut juger qu'il est curieux de se demander cela, puisqu'en creux il est supposé que l'homme aurait une part non animale, comme s'il y avait une discontinuité dans le monde animal, alors que la théorie de l'évolution a de quoi faire pencher pour un continuum (et que cela implique que l'homme est totalement animal et n'a en conséquence aucune part autre, sans que cela empêche qu'il soit différent des autres singes et à fortiori des autres groupes d'espèces). Au passage, on peut noter que la lettre "h" est en minuscule… la femme est donc implicitement exclue (un sujet secondaire en comparaison du mâle ?), alors que le terme "humain" est commun et plus court ou qu'une majuscule n'aurait pas coûté grand chose. -
Doit-on quelque chose aux autres créatures vivantes ?
Encore une fois, on peut être dérangé intellectuellement par cette phrase, que l'on peut analyser comme un manque de rigueur. Cela a été potentiellement causé par une volonté que l'introduction soit courte, quitte à ce qu'elle soit faite à la truelle. En effet, l'humain est une créature vivante et les relations d'échanges dans l'espèce sont courantes. De plus, la notion de "créatures vivantes" peut aller beaucoup plus loin que les animaux, puisqu'il peut être jugé raisonnable d'y inclure les plantes.
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L'article pose la question suivante :
- En page 19, il y a l'article "Le temps des charcutiers végétariens" de Benoît Bréville.
- En page 20 et 21, il y a l'article "Cochons, taureaux, mulots, à la barre !" de Laurent Litzenburger.
- En page 20 et 21, il y a l'article "« Homo sapiens » n'a plus le monopole des droits" de Jérôme Lamy.
- En page 20 et 23, il y a l'article "Visions de l'autre, vaches sacrées, extinction" qui est essentiellement un recueil de citations.
- En page 22 et 23, il y a l'article "Retour au jardin d'Éden" de Evelyne Pieiller.
- En page 22 et 23, il y a l'article "De Baudelaire à YouTube, le sourire du chat" de Catherine Dufour.
- Dans le "courrier des lecteurs" (en page 2) du numéro d'août 2018, il y a une partie "Animaux" qui (assez logiquement) revient sur des articles du mois d'avant en rapport avec les animaux.
Actualités en 2020
Actualités du numéro de janvier 2020
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En page 4 et 5, on peut lire
"En Australie, une saison en enfer"
de Maxime Lancien.
Dedans y est évoqué (non-exclusivement)
le sort d'animaux non-humains.
De plus, on peut noter ce qui suit :
Don't take my coal job and I won't take your soy latte
, proclame un autocollant pour tourner en dérision les écologistes, ces citadins prétentieux qui donnent des leçons aux ouvriers en sirotant leur lait végétal.
Numéro d'avril 2020
- En page 25, il y a "Les livres du mois". Dans ceux-ci, on peut trouver "La cause végane : un nouvel intégrisme ?" de Frédéric Denhezc chez les éditions Buchet/Chastel. La mini-présentation est faite par Aurélien Bernier. Dans la seconde partie, le véganisme est assimilé tout entier à l'industrialo-véganisme, alors qu'il n'est qu'une de ses composantes.
Actualités du numéro d'octobre 2020
- En page 14 et 15, il y a "Que signifie traiter les animaux avec humanité ? Karl Kraus, Rosa Luxemburg et le désastre de la Grande Guerre" par Jacques Bouveresse.
Actualités du numéro de novembre 2020
- "Secrets et puissance de la flotte de pêche chinoise" est un grand article, prenant toute la page 4 et la plus grosse partie de la page 5. Il a été écrit par Ian Urbina. L'intérêt est porté d'un point de vue anthropocentré sur la pêche et certaines de ses conséquences. Les animaux non-humains ne semblent pas importer en tant qu'individus sentients.
- "Au nom de la biosécurité" est l'article de la page 21 et a été rédigé par Lucile Leclair. C'est traité d'une façon anthropocentrée, où il n'y a aucune ou très peu de considération du reste du vivant pour lui-même.