EnjoyPhoenix / Marie Lopez et les animaux non-humains

EnjoyPhoenix est le pseudonyme de Marie Lopez. C'est une femme blanche née 1995 en France. Elle a obtenu une grosse notoriété en tant que vidéaste beauté sur le Web et en a fait son métier.

Actualités

• Le 10 janvier 2018, elle publie sa vidéo Bilan : 1 an sans « viande » !" sur sa chaine chez l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google.
  • Selon sa propre introspection (qu'elle nous livre au début de la vidéo), elle n'aurait pas arrêté par mode / suivisme. Elle n'aurait jamais aimé la viande rouge et il ne lui fallait pas de trace de sang. C'est la condition des zoonimaux, ou plutôt la manière majoritaire dont ils sont alors traités, qu'il l'aurait conduit à abandonner la viande. Mais même en se retreignant au traitement dominant, c'est illogique : le zoolait et les oeufs, ainsi que le poisson, pour se retreindre à l'alimentation et en faisant fi du débat sur l'éventuelle sentience des insectes et de ce qui est communément appelé fruits de mer, ça n'est pas différent de la viande.
  • Pour elle, libre à chacun de manger ce qu'il veut (voir à partir de la 14^ème minute). Cela dénonte de son intérêt tout relatif pour les intérêts des animaux non-humains. En effet, une fois mis au monde, ils ont intérêt à n'être ni exploités ni tués (à part s'ils sont volontaires et en espérant évidemment que ce n'est pas dû au fait d'avoir une vie minable par la faute d'autres). En fait, elle va même plus loin : je ne comprends pas pourquoi on jugerait quelqu'un qui mange de la viande . Or il est une chose d'en avoir mangé par suivisme sociétal, mais il en est une autre de continuer alors que le sujet est maintenant bien entré comme un sujet au sein de la société et donc les gens ont difficilement pu ne pas rencontrer l'idée qu'il pourrait être mal d'à minima manger les animaux terrestres hors insectes et qu'il est possible pour les humains de faire autrement et d'être en bonne santé. L'argument du jugement comme mauvais pour la conversion est une chose, mais ça n'empêche pas de juger et le fait d'annoncer d'une manière ou d'une autre que nous répugne l'hétéro-sexisme et le racisme ne fait pas l'objet d'un vaste désaccord et donc devrait interroger sur le côté soi-disant très mauvais qu'aurait le jugement négatif envoyé à autrui à son encontre. On a ensuite droit à une confirmation du début : si vous faites le choix de manger de la viande, c'est votre choix et moi je le respecte, parce que mon choix à moi c'est ne pas en manger et j'aimerais qu'on respecte mon choix . Mais c'est là considérer les êtres sentients non-humains comme ne faisant pas parti de la communauté morale et donc accepter qu'ils soient exploités et tués fut-ce en l'absence de nécessité. On ne peut à ce propos qu'inviter à lire et faire tourner "Manger les animaux : motre « choix » ?" par Gary Francione. Enfin, les extrêmes ne sont pas bons. Mais justement exploiter et tuer, en l'absence de nécessité, des êtres sentients, humains ou non-humains, est extrême, car ce ne sont pas des choses mais des êtres qui ont un intérêt à ne pas être exploités et à ne pas être tués. Donc violer ça par plaisir, habitude ou commodité, ce n'est pas extrême, bien au contraire, c'est l'inverse qu'il l'est.
  • Malgré sa déclaration d'attention aux intérêts des animaux non-humains, elle annonce (à partir de la fin de la 25^ème minute) que son souhait pour 2018 ne serait pas forcément de devenir complètement végétarienne et donc de se mettre à arrêter le poisson. Elle justifie ça par le fait que ça lui fait gustativement plaisir, voila donc un sacré pied de nez à sa déclaration pro-zoonimaux. Mais cela n'a rien de surprenant, car le cas échéant elle devrait viser pour objectif le véganisme. Ensuite elle dit tout de même vouloir arrêter le poisson avec une approche progressive, mais aussi le lait zoonimale et les oeufs, mais elle doute qu'elle soit capable de devenir végétalienne. On aimerait bien demander aux animaux non-humains concernés ce qu'il en pense : ne trouveraient t'ils pas incroyablement facile pour elle de devenir végétalienne comparativement à ce qui leur sera fait ? Énième confirmation s'il en était besoin que les exploiteurs et exploiteuses sont bien plus prompts à penser à elleux au détriment de leurs victimes évitables. On peut au moins noter son honnêteté et que son comportement, quoi qu'inacceptable, reste bien moins pire que la majorité des autres humains dans le monde social dans lequel elle évolue. Enfin, elle affirme clairement (à la 27^ème minute) que son horizon est le végétalisme, qui se borne aux aliments, et non le véganisme, qui est sur tous les aspects de la vie. En revanche, en ce qui concerne les tests sur les animaux non-humains pour les cosmétiques, elle compte aussi réduire progressivement.
• Le 26 septembre 2020, elle publie sa vidéo "Crashtest de plats vegan avec un addict à la viande !" sur sa chaine chez l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google. Au début de la vidéo, elle dit être pesco-végétarienne et ce depuis 3 ans, mais qu'elle continue de consommer des produits zoonimaux et aimerait toutefois réduire plus sa consommation de produits provenant des zoonimaux. Elle enchaine en confessant qu'elle a toujours du mal à se passer de poisson, d'oeuf et surtout de fromage. Mais depuis 1 an, elle privilégierait des produits végans quand elle aurait le choix, ce qui est pourtant tout le temps dans son cas, puisqu'elle vit en France et avec de la thune, donc elle n'a pas besoin d'en passer par l'aide alimentaire et de même pour ses autres besoins fondamentaux. Elle prendrait toujours l'option végane ou une option végane quand il y en a au moins une dans un restaurant et le cas échéant du végétarien si possible, alors qu'elle pourrait refuser les restaurants qui ne propose pas au moins une option végétalienne. C'est certes bien mieux que la majorité de la population, mais elle ne peut pas raisonnablement invoquer la nécessité.
• Le 3 mai 2021, elle publie sa vidéo "Bientôt vegan ? & Remise à zéro | VLOG" sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google.