Timothée Parrique et les animaux non-humains

Timothée Parrique est un homme blanc née en France à la fin du 20ème siècle. Il a fait des études d'économie et est devenu économiste. Son thème favori est la décroissance. Il a exprimé souhaiter l'avènement d'un nouveau type de société, où l'économie serait gérée démocratiquement et à terme (après une phase de décroissance) d'une manière écologiquement et socialement soutenable. Elle serait matériellement stationnaire et ce serait du post-capitalisme. Sa critique de la société dont il est issu reste toutefois (à priori) dans les bornes de l'acceptabilité bourgeoise (en tout cas au moins jusqu'en 2022) : la lutte des classes ne semble pour lui pas exister (puisqu'il ne semble pas l'évoquer et que pour lui si la convention citoyenne pour le climat [réunie en France durant 2019 et 2020 et initiée par le gouvernement d'Emmanuel Macron] avait été appliquée lettre à lettre, ça aurait été historiquement l'une des plus grandes déconstructions du capitalisme ), le sujet sensible de la propriété lucrative est effleuré du doigt et donc sans aller bien loin, ni le socialisme ni le communisme ne sont des mots envisagés pour qualifier positivement son post-capitalisme (mais les auteur·e·s qui se revendiquent de ce métal semble toutefois pas lui être étranger par principe, car il a par exemple citer l'idée de garantie économique générale de Frédéric Lordon).

La décroissance s'accompagne selon lui d'une sympathie écologique. Au-delà de la formule romantique, on ne sait pas trop ce que ça devrait impliquer un peu concrètement vis-à-vis des animaux non-humains, mais en fait c'est aussi plus globalement bien vide (au moins jusqu'en 2022) quand on essaie de trouver chez lui quelque chose de plus tangible que des abstractions et de grandes idées sans chair (donc on pourrait envisager de le qualifier de socialiste utopique bien vague). Logiquement il ne semble pas s'être positionné sur le végétarisme.

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