Végaconomie

La végaconomie est l'économie lié au véganisme. On peut en avoir au moins 2 compréhensions différentes. En effet, la végaconomie peut être la production et la distribution faites en s'appuyant sur le véganisme (alimentation directement végétale, similis en tous genres dans le domaine alimentaire mais pas que, vitamine B12 pour la consommation humaine, etc.) ou les moindres dépenses que peut permettre ou faciliter le véganisme.

Il peut être tentant de considérer la végaconomie comme étant nécessairement une sous-forme de végéconomie, concernant pas elle juste le véganisme mais plus globalement le végétarisme. Cependant, en étant tatillon, on peut trouver cela est exagéré, bien que ça puisse être considéré à raison comme valide dans certains contextes. En effet, le véganisme n'implique pas le végétarisme, car il y a la clause du autant que faire ce peut, or certaines situations (à une échelle individuelle ou collective) ne permettent pas le végétarisme, mais cela n'empêche nullement le véganisme si l'impossibilité est effectivement fondée (et non une excuse servant à se dédouaner), puisque c'est un idéal et non un commandement de fer (et, pour être précis, ce ne serait alimentairement pas le végétarisme, mais une de ses sous-formes plus précises, à savoir le végétalisme). On peut rajouter que le véganisme a à avoir avec l'exploitation et la cruauté, donc n'exclut par exemple pas la consommation de chair provenant d'un animal "naturellement mort" (de vieillesse par exemple). Du coup, la végaconomie n'est pas en toute rigueur une sous-partie de la végéconomie, même si l'on considère le végétarisme dans une approche ouverte (car, dans une approche que l'on pourrait qualifier de fermée, on pourrait le considérer comme un équivalent du mel-ovo-lacto-végétarisme, ce qui est bien plus long et chiant, tout en pouvant être compris comme une acceptation possible du miel, des oeufs et produits laitiers, sans pour autant que dans ce cadre ces produits doivent nécessairement être acceptés, alors qu'une approche que l'on qualifie là de fermée devrait nécessairement les accepter et donc ne pas admettre de les exclure). C'est seulement l'idéal du véganisme, que l'on peut potentiellement nommer stricto-véganisme ou idéalo-végaconomie (mais avec ce dernier le risque qu'il ne soit pas question d'idéal mais d'idéalisme), qui est dans tous les cas du végétarisme (dans un sens ouvert), et donc il en en est de même pour le mot condensé présent servant à désigner l'économie qui a lieu en s'appuyant dessus. Du coup, s'il l'on souhaite un mot pouvant satisfaire l'exigence conceptuelle qui vient d'être énoncée pour évoquer la sous-partie de la végéconomie qui correspond à l'idéal du véganisme, on peut alors employer le terme de stricto-végaconomie ou idéalo-végaconomie.

De plus, de par le fait que le véganisme porte sur les animaux et qu'on peut en avoir différentes conceptions, la végaconomie peut identiquement avoir plusieurs conceptions et donc recouvrir des réalités différentes. En quoi pourrait n'être pas clair ce que sont les animaux ? Au moins 2 conceptions s'opposent. Il y a celle darwienne, qui inclut les humains, ceux-ci étant là qu'une des branches de l'évolution des espèces (elle-même sous-branche de la famille des singes et celle-ci de celle des mammifères, etc.). Et il y a celle qui exclut les humains et ne concerne donc que les animaux non-humains dans une perspective darwienne. On peut plus succinctement nommer ces derniers des zoonimaux. Sur le même principe de construction de mot, l'exclusion explicite (et donc sans le moindre doute) des humains peut plus généralement être faite par l'ajout du préfixe "zoo" à un mot. Sur ce principe, un véganisme sans considération des humains peut être clarifiquement nommé zoovéganisme. En amenant la logique jusqu'au sujet présent, on peut parler de zoovégaconomie. Si l'on considère le véganisme juste vis-à-vis de l'exploitation des animaux non-humains, c'est un simple synonyme, sans grande utilité, si ce n'est toutefois d'explicitement se différencier d'une autre conception différente possible, mais l'intérêt à cela est probablement plus grand pour celleux tenant à cette différence (qui n'a de fait pas été historiquement celle d'origine) et les opposant·e·s pourraient être enclin·ne·s à les accuser (d'extension abusive, de séparatisme, etc.).