Usul et les animaux non-humains
Usul est un vidéaste s'étant prononcé en faveur du communisme et du féminisme. Il est passionné de sciences sociales et de jeux vidéos.
Actualités
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Dans sa vidéo "Le Salaire à Vie (Bernard Friot)"
(de sa série "Mes chers contemporains")
publié le 29 septembre 2015,
il dit (à la 33ème minute)
demander à ce que soit socialisé […] l'agro-alimentaire, un domaine dans lequel on a vu l'influence néfaste du capitalisme, alors très bien chassons le capitalisme
avec une vidéo diffusée par BFM-TV montrant 2 vaches ayant du mal à marcher et 3 autres vaches. Cela semble indiquer qu'il est (à ce moment) contre les conditions d'exploitation des animaux non-humains mais pas contre l'exploitation elle-même, ce qui est une position welfariste. -
Dans une vidéo intitulée
"L'INTERVIEW #8 : USUL"
faite par AlexMuffon de Twitter
pour Weekly Reporter
et publié le 25 septembre 2017
sur la plateforme ordinatique
YouTube
(qui est centralisée, privatrice, anti-intimitée,
capitaliste et pratiquant l'évasion fiscale),
il y a eu au moins 2 moments
où il a été brièvement question des animaux non-humains.
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À la 23ème minute, Usul dit que
pour [Emmanuel] Macron, pour lui, il va falloir faire de la pédagogie parce que les gens sont des veaux
puisChez [Jean-Luc] Mélenchon, à l'inverse, je trouvais qu'il avait parié sur l'intelligence des gens
. C'est un clair sous-entendu que les veaux sont stupides. C'est peut-être vrai, mais Usul n'en sait probablement pas grand chose (hormis qu'ils sont moins "intelligents", mais il faudrait connaitre le degré avant d'en arriver à un tel sous-entendu). -
Au début de la 28ème minute, il dit
Moi par exemple, je suis pas végétarien. Quand un végétarien me dit tu sais c'est abusé, […] mais en même temps je sais qu'il a raison
. Il a évoqué le sujet par lui-même, c'est-à-dire sans qu'une question en lien avec le sujet lui ait été posée, ce qui explique la très brêve évocation du sujet. Malgré qu'il affirme que les végétariens ont raison, il admet ne pas en être un. C'est honnête intellectuellement, mais ce n'est pas bon signe sur sa capacité à être le changement qu'il voudrait voir parvenir et donc à aller au-delà de ses abstractions conceptuelles (pouvant certes être utiles mais nullement suffisantes), ce qui pouvait déjà lui être reproché avec ses vidéos sur YouTube (qui appartient à Google qui est une des plus grosses entreprises capitalistes en 2017 et pratique l'évasion fiscale, bien loin du communisme auquel Usul dit adhérer). De plus, il parle de végétarisme, mais pas de végétalisme et pas de véganisme, il est donc (au moment de cette vidéo) en faveur du végétarisme probablement par welfarisme et/ou écologisme.
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À la 23ème minute, Usul dit que
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Dans la vidéo OLG Bonus - "le jeu du clivage!"
(publié le 4 novembre 2017 sur
la chaine YouTube "OLG Bonus"),
Usul fait des remarques vis-à-vis du véganisme,
qui sont à priori au moins en grande partie humoristiques.
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Pendant la seconde moitié
de la 3ème minute,
une personne dit
Les légumes vapeur sans sel. Ça, ça me fait beaucoup pensé au véganisme, etc, tendance de gauche.
, ce qu'Usul commente parY a quand même des trucs chiants dans les trucs de gauche.
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À la 4ème minute, une personne dit
Le tofu, je crois qu'y a pas photo non plus.
, ce à quoi Usul commente parÇa c'est les trucs chiants de gauche.
.
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Pendant la seconde moitié
de la 3ème minute,
une personne dit
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 1er avril 2022,
Hugo Clément
publie un message
dans lequel il pose la question suivante :
Quels candidats s'engagent pour les animaux ?
et donne la réponse d'Engagement Animaux (qui ne se soucient que des animaux non-humains). Le même jour sur la même plateforme problématique, Usul réagit par :Y'a un candidat qui m'a donné envie de devenir vegan dans cette campagne [présidentielle] et ce n'est ni [Jean-Luc] Mélenchon ni [Yannick] Jadot. Il mériterait au moins 1% pour ça je trouve, parce que je dois pas être le seul.
C'est avec un brin d'ironie, puisqu'il pense à Fabien Roussel. -
Le 24 octobre 2022, est publié (sous forme vidéo)
"Usul. Inflation, salaires : c'est l'heure de faire grève ?"
sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
YouTube
du Big Brother capitaliste
Google
via le compte de Mediapart.
À la 5ème minute,
il se plaint de la hausse des prix.
Il fait remarquer que c'est surtout
l'alimentation qui a vu ses prix grimpés.
Il cite à ce propos
le beurre, les kinder bueno [qui contient du lait], le lait
. Avant était mis en avant par images des cadavres d'animaux aquatiques. Maintenant on a le droit à un extrait sur le prix d'abord du cadavre de terrestres (viande
), puis des pates (elles souvent végétaliennes), et enfin de produits issus de secrétions pour bébé (la crème fraiche et le beurre
). D'un point de vue anti-espèciste, on peut y percevoir une répugnante occurrence de l'humanisme. Les humanistes trouveront probablement horrible ce qualificatif, alors qu'il n'en aurait pas été de même pour l'augmentation du prix de produits non-nécessaires issus du sexisme ou du racisme. Usul en rajoute ensuite une couche avec le lait, avec dans son élan espèciste la mobilisation deles produits laitiers sont nos amis pour la vie
, car il n'en a très manifestement rien à foutre des laitières non-humaines et de leurs petits. Mais en fait, même d'un point de vue humaniste, ce ne serait même pas défendable. En effet, on consomme trop de produits zoonimaux, dont le zoolait et les zoocadavres (couramment joliment nommé viande, poisson et fruits de mer pour invisibiliser la sentience des tué·e·s et donc le jugement moral que l'on pourrait faire à propos de l'exploitation et du meurtre non-nécessaires de ces êtres qui ressentent la douleur et qui cherchent à persévérer dans l'existence), et ce d'un point de vue écologique et donc in fine aussi humaniste, car les conséquences écologiques seront in fine anthropo-sociales. Ironiquement, à la 6ème minute, ça se plaint de violence, mais il n'est évidemment question que de celle subie sur les humains. Les sexistes et les racistes se sentent aussi violenté·e·s quand illes peuvent moins ou plus du tout violenter leurs catégories respectives, mais ce n'est pas une raison pour s'en émouvoir, au contraire il y a de quoi s'en réjouir, à condition évidemment de se placer du point de vue des opprimé·e·s. -
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 8 février 2023, il déclare :
Vous avez le droit de militer pour ce que vous voulez mais tout ne se vaut pas. Hiérarchiser, y compris les luttes, c'est aussi ordonner, penser.
Qu'on mette sur le même plan les féminicides, les morts au travail, les violences policières, le racisme et les moqueries sur l'alopécie d'Edouard Philippe ou les insultes "spécistes", ça me parait vraiment délicat.
Les gens qui veulent lutter contre absolument toutes les oppressions indistinctement, n'ont souvent qu'une vague idée de comment celles-ci s'articulent pour créer cet ordre social dans lequel, finalement, ceux-ci ne sont parfois pas si désavantagés que ça.
- L'humain exploite plus, autant quantitativement que qualitativement, les animaux non-humains (ou zoonimaux) que l'ensemble de l'humanité. De plus, la très vaste majorité de cette exploitation ne relève pas de la nécessité, mais du plaisir ou de la commodité. En effet, le gros poste est l'alimentation et avoir une alimentation végétalienne adéquate est possible (et ce à tous les ages de la vie) pour une grosse partie de la population mondiale, notamment pour la frange la plus aisée qui est celle la plus consommatrice par un individu moyen. Et autant Usul que la masse de son public vivent en France, donc font parti de cette frange aisée et pouvant être végétaliens. On peut donc être amené à penser que la lutte contre l'exploitation et le meurtre non-nécessaire d'animaux non-humains (ou zoonimaux) devrait être prioritaire sur les luttes inter-humaines, à fortiori dans un pays comme la France. Or Usul n'est pour le moins pas un promoteur du véganisme, et pour cause il ne l'est pas lui-même.
- On notera les guillemets pour le qualificatif des insultes. Cela fait clairement ressortir que le spécisme est au bas de la hiérarchie, si tant est qu'il soit pertinent de l'y mettre.
- Pour le capitalisme, il parle des morts au travail. Pour le patriarcat, il parle des féminicides. Pour les tentatives de maintien brutal de l'organisation sociale, il parle des violences policières. Est là mis en évidence la manifestation pratique, on se figure ce que ça fait aux individus. Le racisme n'est pas logé là à la même enseigne, il est évoqué en tant que tel (mais en fait les violences policières en sont l'une des manifestations), c'est plus abstrait, mais ça inclue tout. Le spécisme est lui évoqué qu'à travers des insultes, c'est-à-dire vis-à-vis des humains ! L'exploitation et la mort commise sciemment (et hors légitime défense) des animaux non-humains (ou zoonimaux) sont donc renvoyés de fait au négligeable, alors que ce sont eux les victimes premières (et de loin) ddu spécisme.
- Qu'on veuille hiérarchir les luttes, soit, et remarquons qu'on le fait nécessairement de fait (sur quoi on s'informe, on donne de l'énergie, etc.). Cependant, hiérarchiser son engagement actif (de lutte) n'empêche pas d'être à minima passif sur tout le reste. On peut par exemple ne pas être actif ou peu actif sur le féminisme et l'anti-racisme, mais au moins peut-on tâcher de ne pas y contribuer. Éviter autant que faire se peut de consommer des produits ou services provenant de l'exploitation ou la mise à mort d'animaux non-humains (ou zoonimaux) est facile une fois qu'on a changé ses habitudes. En effet, on n'a pas à se battre contre une intériorisation (de par la socialisation en longue période) de l'hétéro-sexismé ou du racisme, ou encore du spécisme d'ailleurs, puisqu'il est plutôt transparent qu'un produit contient de la chair, du lait, de l'oeuf, du miel, du cuir, de la fourrure, de la soie, etc., que la chasse et la pêche provoquent stress, sévices corporelles et/ou mort (il y a en effet parfois la pratique du "no-kill"), que les zoos et delphinariums incarcèrent des animaux non-humains (ou zoonimaux), que la corrida violente et tue, etc. Or, Usul n'est pas végan, donc il contribue en l'absence de nécessité à l'exploitation et la mort de zoonimaux.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 18 avril 2023, il déclare
je ne me fous pas de la cause animale, je vis avec un chat
. Comme d'autres ne se foutent pas de la cause des racisé·e·s, puisqu'illes sont ami·e·s avec au moins un·e racisé·e, argument béton s'il en est. Certes, il se soucie de la cause des chats, probablement aussi de celle des chiens, mais pas de la cause animale, qui est bien plus large que celle des chats et des chiens, puisqu'il l'est fait sciemment et en l'absence de nécessité exploiter et tuer, sinon il serait végan.