Anne Stambach-Terrenoir et les animaux non-humains
Anne Stambach-Terrenoir est une femme blanche née en 1980.
Elle aurait été professeuse de piano.
Elle s'est engagée en politique politicienne, sous bannière
La France Insoumise
(initiée par un ex-trotskiste passé au réformisme, à savoir
Jean-Luc Mélenchon).
En 2017, elle se présente aux législatives
dans la seconde circonscription de Haute-Garonne,
mais perd au second tour contre
Jean-Luc Lagleize
du parti de droite à prétention apolitique
La République En Marche
d'Emmanuel Macron.
Par la suite, elle est devenue
assistante parlementaire de l'eurodéputé
Manuel Bompard.
En 2022, elle se représente aux législatives
sous bannière NUPES
(Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale),
un fatras regroupant un parti de gauche (dont elle fait parti)
et des partis de droite qui se réclament erronément de gauche
(Parti anti-Communiste Français Franchouillard,
Europe capitaliste pseudo-Écologique Les anti-Verts,
Parti ostensiblement anti-Socialiste,
Génération Écologie idéelle
de Delphine Batho),
et est élue de peu (52%) au second tour
avec une méga-abstention (48%, pour 54% dans le pays).
Elle a coordonné le groupe de travail de La France Insoumise sur la version 2022 du livret sur la condition animale, qui a une ligne très clairement bien-êtriste. On peut espérer qu'Anne Stambach-Terrenoir soit végétarienne, végétalienne ou même végane, mais à priori rien n'est moins sûr.
Actualités
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Le 9 juin 2017, est publié
"Que voter aux législatives pour défendre les plus faibles ?"
par Lili Gondawa
sur Vegactu.
On peut y lire ce qui suit :
Parce que certains des membres de la France Insoumise, dont la candidate aux législatives Anne Stambach-Terrenoir dans la deuxième circonscription de Toulouse, sont vegans.
Une référence est donnée, mais elle n'a rien à voir avec l'animalisme. C'est donc une affirmation non-vérifiable. - Le 6 avril 2021, est publié "Pourquoi réduire notre consommation d'animaux ? - Les formations insoumises" par La France Insoumise sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube du Big Brother capitaliste Google. Elle est faite par Anne Stambach-Terrenoir et Claire Schweitzer, alors toutes 2 membres du groupe thématique sur la condition animale (ou plutôt sur la condition zoonimale) du parti politicien La France insoumise
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Le 10 aout 2022, est publié
"L214 installe un élevage Le Gaulois dans Paris"
par L214
(qui est néo-welfariste
dans la catégorisation du théoricien
Gary Francione)
sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice
YouTube
du Big Brother capitaliste
Google.
C'est une vidéo qui fait un peu moins de 2 minutes.
Comme c'est écrit en gros au début de la vidéo, c'est pour
révéler les conditions d'élevage des poulets
. Avec cette phrase écrite bien en gros, il est assez clairement sous-entendu que le problème est la forme de l'exploitation et non l'exploitation elle-même, ce qui appelle à des mesures bien-êtristes et donc pas à l'abolition de l'exploitation. Évidemment les images montrées dans le camion vont dans ce sens : elles dénoncent le traitement et pas l'usage. Juste avant la fin de la 1ère minute, c'est le début de la mobilisation de député·e·s de la république bourgeoise de France, dont Anne Stambach-Terrenoir. Elle nous dit quec'est absolument insupportable
, merci madame la députée. C'est ensuite suivi par un court extrait de BFMTV dont le bandeau est on ne peut plus clair :Lyon : L214 dénonce l'élevage intensif
. Ensuite on a le droit à un extrait de RMC où une dame nous parle desconditions dans lesquels Le Gaulois fait et élève les volailles françaises
, ces marchandises. C'est suivi de titres de presse suite à l'action, c'est ô étonnement de même :pratiques cruelles
,conditions d'élevage
etélevage intensif
. L'opération continue et en fait même se finit avec ce que l'on peut faire selon l'association et les personnes qui ont accepté de participer à cette campagne de communication : signer une pétition. Ne devenez pas végan·e, ce n'est pas nécessaire. Ne boycottez même pas l'élevage intensif/industriel. Non, signez une piètre pétition. Puisqu'une pétition n'affecte en elle-même en rien, à part si elle est accompagnée d'actes de pression au-delà du symbolique / de la communication, rien ne va changer pour les animaux non-humains, mais l'association néo-welfariste pourra récupérer des dons, ainsi que du capital symbolique, qu'empochent aussi les député·e·s ayant collaboré à ce cirque. Énième manifestation de l'idéalisme et de l'instrumentalisation d'une cause pour des petits intérêts pécuniers et symboliques. - Le 11 octobre 2022, est déposée la proposition de loi "Abolir la corrida : un petit pas pour l'animal, un grand pas pour l'humanité" par son collègue Aymeric Caron. Elle en est une des co-signataires.
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Le 11 octobre 2022, est publié, avec mise-à-jour le 13,
"Stoppons la chasse aux marmottes !"
de l'Association Justice Animaux Savoie
sur Reporterre.
C'est une lettre ouverte et elle en est signataire.
Le texte oscille entre mobilisation de
la sentience
(
pratique cruelle et non nécessaire
dans le chapô,pratique cruelle et sans fondement
plus loin), de l'écologie et du tourisme (sans doute car c'est tactiquement adéquat d'aussi mettre en avant ça, mais également et peut-être même surtout car le critère de la sentience est porteur du véganisme qui impliquerait d'aller beaucoup plus loin et non de se restreindre à une pratique particulière sur une espèce particulière). -
En seconde partie de l'année 2022,
Aymeric Caron,
son collègue député, a déposé une proposition législative
pour l'abolition
de la corrida.
Cela l'a conduit à plusieurs inventions en sa faveur.
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Est-ce que ce monde est sérieux ? Le 24 novembre, soyons-le, cessons de nous draper dans la tradition pour justifier l'injustifiable et votons l'abolition de la corrida. Votons pour le progrès humain, faisons un pas supplémentaire vers l'harmonie avec le vivant !
La proposition a été rejetée en commission, c'est donc en séance que tout va se jouer. Soyons à la hauteur de la volonté des Français·es : 87% sont favorables à l'abolition de la corrida !
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Je serai présente demain, avec mon camarade François Piquemal, à Toulouse lors de la manifestation pour soutenir la proposition de loi pour abolir la corrida !
(Twitter, 18 novembre 2022) -
Une belle manifestation aujourd'hui à Toulouse en soutien à la proposition de loi pour abolir la corrida ! La Catalogne [Espagne] l'a fait, l'immense majorité des Français·es le demande : il est temps, à notre tour, de franchir ce pas important pour notre rapport au vivant.
Ce 24 novembre, un vote historique est possible. D'ici là, la mobilisation continue pour convaincre un à un tous les députés ! Je tiens à saluer l'immense travail des associations en ce sens.
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CORRIDA : UNE ACTIVITÉ ILLÉGALE, MAIS… Si la corrida perdure aujourd'hui dans certains départements, c'est dû à une exception ahurissante et injuste, introduite dans le Code pénal en 1951. Explications.
L'article 521-1 dispose en effet que le fait publiquement ou non d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000€ d'amende. Mais son alinéa 7 précise que
les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée.
Comment peut-on admettre et encourager dans le Gard ou les Pyrénées Atlantiques une pratique considérée comme cruelle et répréhensible en Bretagne ou dans les Vosges ? Cette distinction est incohérente. Cette exception déroge au principe même de la République une et indivisible et autorise des sévices qui, en toute autre circonstance, sont lourdement punis (5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque les actes de cruauté entraînent la mort de l'animal).
Avec notre proposition de loi [portée par Aymeric Caron] visant à abolir la corrida [mais pas en général le problème, du point de vue des victimes, d'exploitation et de mise à mort en l'absence de nécessité de survie, ce tactiquement puisque la majorité de la population et la majorité des député·e·s sont très loin d'être véganes], cette exception absurde [au sein d'une exception tout aussi absurde, puisque sont autorisés la chasse, la pêche, l'élevage pour la fourrure, le cuir, les plumes, la chair, le lait, etc.] prendra fin [s'il y a adoption].
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L'obstruction parlementaire des droites réactionnaires nous prive aujourd'hui d'un pas vers plus d'harmonie entre les êtres humains et les animaux. La lutte continue, la corrida appartiendra bientôt au passé !
(Twitter, 25 novembre 2022)
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- Le 15 novembre 2022, est publié "La députée Anne Stambach-Terrenoir interpelle le gouvernement sur la pêche au vif" par Paris Animaux Zoopolis.
- Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée Twitter (récemment acheté par Elon Musk), le 2 décembre 2022, elle s'insurge contre les fermes à sang, qui servent à récupérer une hormone de fertilité (la gonadotrophine chorionique équine, dite eCG) pour contrôler les périodes d'ovulation des femelles et qui est utilisé en Europe. Cela laisse à penser que pour elle le problème n'est pas l'exploitation mais seulement certains traitements, donc que la solution ne serait pas (ou que conjoncturellement) le véganisme, mais que ce serait des réformes bien-êtristes (aussi dites welfaristes par anglicisme).
- Le 7 décembre 2022, est publié Interdiction de l'élimination des poussins mâles : "À ce stade, la loi frôle l'inutilité". Après une brève présentation générale, c'est une courte entrevue d'Anne Stambach-Terrenoir par Anne-Sophie Tassart pour Sciences et Avenir. Elle n'en profite pas pour étendre la considération aux poules (qui sont pourtant exploitées et finiront par être tuées quand elles seront jugés insuffisamment productives) et évidemment encore moins à l'ensemble des animaux non-humains (ou zoonimaux), ou alors ça n'est pas rapporté.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter
(récemment acheté par Elon Musk),
le 13 décembre 2022, elle se plaint :
BROYAGE DES POUSSINS MÂLES VIVANTS : LEUR CALVAIRE CONTINUE. Comment, Monsieur le Ministre de l'agriculture Marc Fesneau, faire confiance à un gouvernement qui revient sur ses engagements ? Qui cède à la pression de l'industrie agroalimentaire aux dépens des animaux ?
L'ovosexage aurait effectivement permis de ne plus tuer les poussins mâles pour les races spécialisées dans la ponte d'oeufs et, d'après ses dires (dans l'intervention vidéo qui accompagne la partie textuelle de son message), des poussins femelles pour le foie gras. Ça aurait été ça de moins, il faut le reconnaitre. Mais, même avec ça (l'ovosexage et sa conséquence), le calvaire des poules pondeuses aurait continué, elles auraient toujours été exploitées de la naissance à la mort. Et la mort est administrée, elle n'est pas naturelle. En effet, quand la poule ne satisfait plus la productivité en terme d'oeufs jugée convenable pour l'humain, elle est tuée et son cadavre est vendue (à part dans de très rares exceptions paysannes, qui n'enlèvent cependant rien à l'exploitation). La solution au calvaire des animaux non-humains que l'humain exploite et/ou tue n'est pas une réforme ici ou là, mais l'abolition de la consommation des productions zoonimales et légalement l'abolition de la possibilité d'être propriétaire d'un animal non-humain. Sans ça, le calvaire va continuer, alors qu'il peut en être autrement. Et les réformes bien-êtristes peuvent avoir pour risque de rendre les gens plus à l'aise avec l'exploitation et sont fort susceptibles de laisser penser que le problème est le traitement et non l'usage, alors que les ressources utilisées pour les campagnes zoowelfaristes pourraient être utilisées pour promouvoir l'abolition de l'exploitation et du meurtre des animaux non-humains (ou zoonimaux), à part en cas de légitime défense bien sûr (mais ce sont des cas d'une rareté extrême). Le problème ne se situe pas spécifiquement dans le gouvernement macronien ou dans l'industrie agroalimentaire, mais dans le statut potentiel de propriété des animaux non-humains et qui est tristement loin d'être juste une potentialité, ainsi que dans l'ensemble des gens non-véganistes qui soutiennent de fait l'exploitation et le meurtre des animaux non-humains, c'est-à-dire un calvaire pour eux et qui est pourtant dispensable (à condition individuellement de se complémenter en vitamine B12) et qu'on devrait collectivement lutter contre et en visant d'ériger une société végane (et non de piètres réformes, qui peuvent laisser à penser que le problème ne serait pas l'usage des animaux non-humains, mais seulement certains traitements particuliers, ce qui peut rendre plus à l'aise vis-à-vis de l'exploitation et du meurtre des animaux non-humains et donc potentiellement accroitre la consommation de produits qui en est issue). - Le 15 décembre 2022, est enregistrée, à l'Assemblée Nationale de la république bourgeoise de France, une proposition de loi pour l'abolition de la corrida. Elle est présentée par de nombreuses personnes, dont elle.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter
(récemment acheté par Elon Musk),
le 20 décembre 2022, elle déclare :
L'élevage intensif a toujours le vent en poupe, en témoigne ce projet aberrant : une ferme-usine de 18 000 canards à Trangé ! Non à ce projet ! Au pouvoir, nous engagerons la bifurcation vers une agriculture respectueuse de l'environnement, des paysans et du vivant.
Pourtant, bizarrement, à peu près tout le monde se dit contre l'élevage intensif, mais bien peu de gens sont prêts à avoir une consommation de produits zoonimaux qui soit bien inférieure à la moyenne ou à la médiane, donc il y a toujours une énorme demande qui nécessite d'user de procédés industriels pour pouvoir être satisfaite (en tout cas à minima à ce prix là, mais l'augmentation significative du prix ferait décroitre la consommation), ce que les appels en l'air ne changeront pas. On peut aussi constater le sous-entendu de cette proclamation : il y aurait une manièrerespectueuse
de traiter les animaux non-humains (ici mis dans le fourre-tout[le] vivant
), ni l'exploitation non-nécessaire ni la mise à mort non-nécessaire ne seraient donc des problèmes selon elle, ou le cas échéant c'est une manœuvre politicienne pour séduire son électorat très majoritairement espèciste. -
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter
(récemment acheté par Elon Musk),
le 24 janvier 2023, elle déclare :
Hécatombe sur la façade atlantique. L'État manque à son devoir : le dauphin commun est une espèce protégée, il est urgent de réguler la pêche industrielle [et donc pas d'en finir avec la pêche, hormis nécessité de survie]. Écoutons les associations et les scientifiques qui préconisent une fermeture spatio-temporelle : "Des centaines de dauphins morts, parfois mutilés et éviscérés, échouent sur le littoral Atlantique français" (par Martine Valo pour Le Monde, le 24 janvier 2023).
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter
(récemment acheté par Elon Musk),
le 26 janvier 2023, elle déclare :
Je soutiens l'action de Paris Zoopolis qui demande à la mairie de Toulouse d'en finir avec les pratiques cruelles à l'encontre des pigeons : capture, gazage ou stérilisation chirurgicale. Des alternatives éthiques et efficaces existent. Merci pour votre mobilisation !
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter
(récemment acheté par Elon Musk),
le 2 février 2023, elle déclare :
Depuis décembre, plus de 300 cétacés se sont échoués sur la côté atlantique, victimes de captures accidentelles par des engins de pêche. Emmanuel Macron, il faut agir ! Je signe et vous invite à signer cette pétition de LPO France pour mettre un terme à cette hécatombe. Avec 14 collègues député·es, nous avons publié cette tribune dans le JDD pour demander à l'État une fermeture spatio-temporelle des zones de pêche concernées, comme le préconisent ONG et scientifiques.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 15 février 2023, elle écrit
Ce matin viste des douanes de l'aéroport de Roissy à l'initiative de comité français de l'UICN. avec Manon Meunier et Hendrik Davi. Le trafic d'espèces exotiques, c'est un fléau pour la biodiversité, un calvaire pour les animaux. Il faut plus de moyens pour les douanes et l'Office Français de la Biodiversité.
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Le 20 mars 2023, est publié
"Captures accidentelles de dauphins et marsouins : le Gouvernement doit agir sous 6 mois pour garantir leur survie dans le golfe de Gascogne"
par le Conseil d'État de la France.
Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le même jour, Anne Stambach-Terrenoir commente :
Bonne nouvelle pour les dauphins ! Le Conseil d'État exige la fermeture de zones de pêche dans le Golfe de Gascogne. Bravo aux associations et aux scientifiques mobilisés depuis des années sur ce sujet ! Comptez sur nous pour surveiller de près l'action du gouvernement.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 6 avril 2023, elle publie un message,
qui est composé d'un petit texte :
Réduire notre consommation de protéines animales, c'est bon pour le climat, pour notre santé et pour les animaux victimes de l'élevage intensif. Étendre l'obligation d'une option végétarienne à toute la restauration collective, c'est une mesure de bon sens !
; et d'une vidéo de son intervention du même jour à l'Assemblée Nationale :Deux études récentes montrent que la consommation de viande ne baisse plus en France. Pourtant, 57 % des Français affirment l'avoir réduite, tandis que 39 % souhaitent le faire [qu'attendrent-ils ? ils ne sont en effet pas une telle proportion à être contraint à tout instant ou quasiment]. Il y a donc une véritable attente de la société en cette direction [heureusement la mère Noël Anne arrive !], pour plusieurs raisons. D'abord, pour des raisons économiques et sanitaires : en l'occurrence, une option végétarienne dans les cantines, c'est une baisse des coûts et une hausse de la qualité des menus. Ensuite, pour des raisons écologiques : la production de protéines animales est l'une des causes majeures de la déforestation, puisqu'on déforeste pour planter des cultures destinées à l'alimentation animale. Les scénarios de neutralité carbone impliquent tous une réduction de la consommation de protéines animales. Enfin, il y a des raisons tenant au respect des animaux [parce qu'entre autres le zoolait et les oeufs que n'excluent pas le végétarisme seraient respectueux des animaux non-humains !]. Et là, les chiffres donnent le tournis : 1 000 milliards d'animaux sont tués chaque année dans le monde pour l'alimentation humaine. En France, huit animaux sur dix proviennent de l'élevage intensif, dont plus personne ne supporte les souffrances qu'il implique pour les animaux [à tel point que les gens continuent massivement de les consommer…]. En effet, en 2022, 85 % des Français disaient vouloir en finir avec ce système d'élevage [tout en le subventionnant à gogo, alors que dans bien des cas ils peuvent faire autrement, à fiortiori s'ils sont aussi nombreux à le vouloir]. Or cela suppose de diminuer notre consommation de protéines animales [et pas des produits zoonimaux dans leur ensemble ? pas de la fourrure ? pas du cuir ? pas de la laine ? etc.]. La baisse de la consommation de viande est donc une attente de la société, mais elle se heurte à plusieurs difficultés, dont la force des habitudes : il n'est pas facile de changer notre façon de faire et de manger [surtout quand on n'a une volonté très faible pour ça]. Or la restauration collective, publique comme privée, représente 3 milliards de repas par an. Elle s'avère donc être un outil précieux pour donner un coup d'accélérateur au changement de comportement alimentaire de la société. Elle permettrait notamment de découvrir et d'apprendre une autre façon de s'alimenter. Aussi, par cet amendement, nous proposons d'étendre à l'ensemble de la restauration collective l'obligation de proposer une option végétarienne à tous les repas ou, à défaut, 40% de repas végétariens par semaine.
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 8 avril 2023, elle écrit
Une alimentation plus végétale, c'est urgent pour le climat, pour la santé, pour les animaux. Jeudi, à rebours de l'histoire, la macronie, la droite et l'extrême droite ont refusé plus de végé dans les cantines. Je cosigne cette tribune de l'Association Végétarienne de France : "Repas végétariens à la cantine : l'Assemblée Nationale vote contre l'intérêt général" [publié le même jour dans le journal Libération].
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Sur l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée
Twitter,
le 11 avril 2023, elle écrit
La législation européenne sur le bien-être animal doit être révisée en 2023, exigeons de la France une position ambitieuse ! Fermes-usines, élevage en cage, conditions de transport désastreuses, logiques exportatrices absurdes, il y a tant à faire. Marc Fesneau [alors ministre de l'Agriculture], soyez au rendez-vous.
Car c'est acceptable d'exploiter et tuer en l'absence de nécessité et sciemment des êtres sentients, donc vous n'avez pas à être végan·e·s, il y a juste à soutenir des traitements moins pires. - Le 26 juin 2023, est publiée la vidéo "Manger moins de viande en France, par la députée Anne Stambach-Terrenoir" par l'Association Végétarienne de France sur sa chaine chez l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google.
- Le 9 septembre 2023, est publiée la vidéo "Agriculteurs, écologistes et animalistes : quelles alliances sont possibles ?" par l'Association Végétarienne de France sur sa chaine chez l'ordinato-plateforme privatrice et centralisée YouTube du Big Brother capitaliste Google. Anne Stambach-Terrenoir y intervient, ainsi qu'Élodie Vieille-Blanchard, Pierre-Marie Aubert, Stéphane Baud et Virginia Markus. On peut par ailleurs remarquer que c'est écouté au premier rang par Mathilde Panot.
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Le 7 novembre 2023, est enregistrée
à la présidence de l'assemblée nationale
de la république bourgeoise de France
la proposition de loi n°1825 de la 16e législature
visant à interdire la pêche au vif
. Anne Stambach-Terrenoir fait parti des député·e·s qui la présente.